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LA PRINCESSE DE SALM-DYCK

très belles poésies. Un savant l’ayant raillée sur son Épître contre le séjour à la campagne, en lui envoyant comme argument les églogues de Virgile, elle lui répondit par une page qui se termine ainsi :

De Virgile pour nous recueillez l’héritage,
Redites-nous toujours ses champêtres leçons ;
À la ville, il est doux de chanter les moutons
Qui nous ennuieraient au village.


SUR UN ALBUM

Ne me donnez pas un refus ;
Ce livre, ami, qui nous rassemble,
Nous fera retrouver ensemble,
Même quand nous ne serons plus !


Voici la dernière stance du chant intitulé les Cinq Actes de la vie :

Au cinquième arrivé, le corps, l’esprit s’affaisse ;
Chaque jour, chaque instant voit briser un lien ;
On pense, on parle encor, mais la toile se baisse,
Le spectacle finit, et l’homme n’est plus rien.


La France littéraire, de Quérard, renferme