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LES FEMMES POÈTES BRETONNES

nier nommait cette jeune femme la Muse de la raison.

Elle épousa, en deuxièmes noces (1803), le prince de Salm-Dyck, ancien comte du Saint-Empire, dont les domaines sur la rive gauche du Rhin faisaient alors partie de la France, et, dans le château de Dyck comme à Paris ou à Aix-la-Chapelle, elle sut réunir autour d’elle les littérateurs les plus distingués et tous les beaux esprits de l’époque. Son caractère était élevé, simple et généreux. Elle eut le malheur de perdre sa fille unique, à l’âge de trente-cinq ans, et mourut à Paris, après une maladie de trois jours, âgée de soixante-dix-huit ans (1845).

Ses Œuvres complètes se composent de 4 volumes in-18, Paris, librairie de Firmin-Didot et d’Artus Bertrand. En tête de l’ouvrage se trouve le médaillon de la princesse, sculpté par Roger, d’après Girodet-Trioson (1814).

Sapho, drame lyrique, représenté pour la première fois sur le Théâtre Louvois. Martini