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LES FEMMES POÈTES BRETONNES

Par un calme divin, jusqu’au matin repose ;
Mon Dieu ! vous avez fait si belle toute chose !

Jamais, ô Castellin, mon cœur épanoui
N’oubliera ces instants de calmes rêveries.
Mon cœur te cherche, il t’aime, et veut revoir encor
Ton beau lac immobile… et l’imposant décor
Que vous êtes, le soir, solitudes fleuries,
Quand des astres sans nom, traçant leurs sillons d’or,
Illuminent le ciel au-dessus des prairies.