Page:Riom - Les Femmes poètes bretonnes, 1892.pdf/142

Cette page n’a pas encore été corrigée

grand nombre de prosateurs et de poètes de cette ville et de la Bretagne, de Paris et même de l’étranger. Citons, au hasard, MM. Joseph Rousse, Emile Péhant, Eugène Lambert, le vicomte de la Villemarqué, de l’Institut, Eugène Manuel, Olivier Biou, l’abbé Pétard, Émile Oger, Émile Blin, Honoré Broutelle, Louis Tiercelin, Olivier de Gourcuff, qui a joué là, en 1874, Jean-Marie, l’admirable petit drame breton d’André Theuriet, avec son confrère dans le journalisme parisien, M. André Treille. Madame Riom a donné l’hospitalité, pendant son séjour en France, en 1888, au poète canadien Louis Fréchette, qui a sculpté dans l’albâtre les traits de notre muse nantaise et qui a composé dans son ermitage du Pellerin son beau livre : La Légende d’un peuple.

« Poète en vertu d’un art supérieur à l’art même, » comme l’a si bien dit Lacaussade, Madame Riom a écrit dans les rares loisirs qui lui laissaient les occupations de son foyer de nombreux volumes en prose et en vers : Oscar, poème (1850), La Chapelle de Bethleem,