chose de désirable, on peut la promettre, sans crainte de se tromper, à l’auteur de ces vers charmants :
« Mais il est des moments où la harpe repose,
Où l’inspiration sommeille au fond du cœur.
« Puissiez-vous seulement, Mademoiselle, ne regretter jamais cet oubli, contre lequel réclament également votre talent et votre jeunesse. Je vous remercie, Mademoiselle, de votre confiance et de vos éloges ; je ne mérite pas les derniers, je tâcherai de ne pas tromper la première. Mais je suis un mauvais appui ; le chêne est bien vieux, et il s’est si mal défendu des tempêtes, qu’il ne peut offrir d’abri à personne.
« Agréez de nouveau, je vous prie, Mademoiselle, mes remerciements et les respectueux hommages que jai l’honneur de vous offrir.
« CHATEAUBRIAND. »