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LES FEMMES POÈTES BRETONNES

Plus tard, elle écrivit, sous son véritable nom, des livres de morale et de pédagogie, qui furent adoptés par le Comité central des Écoles de Paris ; plusieurs ont été couronnés par l’Académie française.

Elle a encore collaboré au Journal des Jeunes Personnes, dont elle était directrice, au Journal des Femmes, de 1832 à 1835, au Journal de Paris, 1834, au Voleur, etc.

1830, Contes aux Jeunes Artistes.

1832, Laideur et Beauté ; Histoire de Jean-Marie ; le Petit Bossu ; ce volume a eu 50 éditions et a obtenu le prix Monthyon.

1840, Claude Bernard, couronné par l’Académie.

1842, Les Contes de la Mère l’Oie.

D’après ces citations, on peut juger de la fécondité de cet écrivain. Quérard ajoute : « Mlle Dudrezène a traduit de l’allemand le roman d’Auguste Lafontaine, sous le nom de Trémadeure. Elle a traduit Frédérik Bronk, puis deux ouvrages pour la jeunesse, Le Portefeuille vert, traduit de l’allemand