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de la Gendarmerie, et à l’Ambassadeur de France en Hollande, ordre de le surveiller : « À Londres, d’où il vient, disait la note, il voyait Georges et les autres personnes de ce parti signalées par leur haine contre le Premier Consul. » Quelque temps encore, Gondé réussit à se dérober. Enfin, le 1er juillet, il était arrêté à Bruxelles, conduit à Paris et interné au Temple. Le 18 brumaire suivant (10 novembre 1803) on le transféra à l’infirmerie de Bicêtre, comme « atteint d’aliénation mentale par suite de l’usage immodéré du mercure dans une maladie[1]... ».

Il y était encore en 1807, fou, miné par un mal incurable, objet d’un universel mépris. L’expiation était complète.



  1. Archives nationales, AF4 1302. La note jointe au registre d’écrou indique seulement, comme motif de son internement, « qu’il avait vu Georges en Angleterre, et qu’il avait dirigé l’enlèvement du Sénateur Clément de Ris ».