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AVANT-PROPOS


Appelé par la confiance de sa famille à l’honneur de classer et trier la volumineuse correspondance trouvée, après sa mort, dans les papiers du Sénateur, comte Clément de Ris, nous avons été amené à nous occuper du mystérieux enlèvement dont il fut la victime en septembre 1800. Un premier examen nous avait laissé sous l’impression que cette correspondance ne révélait, sur l’aventure, rien qu’on ne sût déjà[1]. Une lecture plus attentive nous a conduit à y trouver, sinon la lumière complète, du moins des clartés jetant jour sur maints points demeurés obscurs. Telle est l’origine de cette étude.

Nous avons lu tout ce qui, à notre connaissance, avait été imprimé sur l’affaire. Les renseignements des livres ont été contrôlés, ou complétés au besoin, par ceux des papiers d’Archives qu’on a bien voulu mettre à notre disposition. Ce sont principalement :

1° Aux Archives nationales, les dossiers Clément de Ris, de Bourmont, Carlos Sourdat, Gondé, et les Bulletins du Ministère de la Police générale ;

  1. C’est cette impression que nous avions naguère traduite dans une note d’un article publié dans la Revue des Deux-Mondes (numéro du 1er novembre 1907, page 196).