reuse l’une à l’autre, sont si ténues parfois que leur point de raccord nous échappe. Quant aux dernières productions de ce cerveau si étrangement organisé voici ce qu’en a dit l’ami et le poète qui fut le compagnon de presque toutes les heures d’Arthur Rimbaud
« Vers délicieusement faux exprés » et Arthur Rimbaud lui-même confirme dans une de ses lettres, le jugement de Paul Verlaine, afin sans doute de donner par avance un démenti à ses commentateurs futurs qui, charmés par cette poésie précieuse, ont cru y voir la rénovation définitive des rhythmes et des rimes et la tentative réussie de briser toutes les règles prosodiques établies. Nul doute que cette pensée ait hanté l’esprit d’Arthur Rimbaud il en témoigne souvent lui-même dans ses écrits mais il n’a jamais considéré avoir résolu le problème. C’est pourquoi ce même Paul Verlaine qui a souvent des moments de délicieuse ironie noire, plaisantant parfois certains novateurs à outrance que les lauriers d’Arthur Rimbaud n’empêchent pas de veiller « Ils s’imaginent, dit-il, avoir créé un vers nouveau mais il existe depuis des siècles, ce vers-là Seulement, dans le temps, nous appelions ça de… la prose ! »
Or me voilà loin de mes petits papiers et de mes autographes j’y reviens.