Page:Rimbaud - Reliquaire, poésies, Genonceaux, 1891.djvu/164

Cette page n’a pas encore été corrigée

POISON PERDU

Des nuits du blond et de la brune Pas un souvenir n’est resté Pas une dentelle d’été, Pas une cravate commune ;

Et sur le balcon où le thé Se prend aux heures de la lune Il n’est resté de trace, aucune, Pas un souvenir n’est resté.