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mains, qu’un hasard malveillant et le tourbillon de voyages passablement accidentés nous firent perdre. Aussi adjurons-nous ici tous nos amis connus ou inconnus qui posséderaient les Veilleurs, Accroupissements, les Pauvres à l’église, les Réveilleurs de la Nuit, Douaniers, les Mains de Jeanne-Marie’’, les Sœurs de Charité, et toutes choses signées du nom prestigieux, de bien vouloir nous les faire parvenir pour le cas probable où le présent travail dût se voir complété…

Deux seulement de ces pièces, Accroupissements et les Pauvres à l’église, furent retrouvées du vivant de Verlaine, par M. Darzens. Dans la suite, grâce à MM. Georges Maurevert et Louis Barthou, les Douaniers et les Sœurs de Charité purent être mises au jour. Enfin, sous ce titre l’Homme juste, nous croyons avoir découvert, en 1911, un gros fragment des Veilleurs (voir pages 388 à 391 des œuvres de Arthur Rimbaud, édition de 1912). Et voici qu’aujourd’hui, durant la suspension de la plus formidable des guerres, tandis que le monde est menacé des plus noirs bouleversements sociaux, les Mains de Jeanne-Marie nous parviennent, à la faveur d’un débat au Mercure de France sur le texte de Paris