Page:Rimbaud - Les Mains de Jeanne-Marie, 1919, éd. Berrichon.djvu/13

Cette page a été validée par deux contributeurs.


UN POÈME INÉDIT

DE RIMBAUD


En 1883, au cours de son essai sur Arthur Rimbaud dans les Poètes maudits, Paul Verlaine, ayant cité quelques vers de Paris se repeuple, poursuivait ainsi :

Dans cet ordre d’idées, les Veilleurs, poème qui n’est plus, hélas ! en notre possession, et que notre mémoire ne saurait reconstituer, nous ont laissé l’impression la plus forte que jamais vers nous aient causée. C’est d’une vibration, d’une largeur, d’une tristesse sacrées ! Et d’un tel accent de sublime désolation qu’en vérité nous osons croire que c’est ce qu’Arthur Rimbaud a écrit de plus beau, de beaucoup ! — Maintes autres pièces de premier ordre nous ont ainsi passé par les