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Tu plongerais dans la luzerne
Ton blanc peignoir,
Rosant à l’air ce bleu qui cerne
Ton grand œil noir,
Amoureuse de la campagne,
Semant partout,
Comme une mousse de Champagne,
Ton rire fou :
Riant à moi, brutal d’ivresse,
Qui te prendrais.
Comme cela, — la belle tresse,
Oh ! — qui boirais
Ton goût de framboise et de fraise,
Ô chair de fleur !
Riant au vent vif qui te baise
Comme un voleur,
Au rose églantier qui t’embête
Aimablement :
Riant surtout, ô folle tête,
À ton amant !…
...
Dix-sept ans ! Tu seras heureuse !
Oh ! les grands prés !
La grande campagne amoureuse !
— Dis, viens plus près !…