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ans que ce trésor dormait oublié dans sa cachette, à l’insu de son heureux possesseur qui, l’ayant souvent et vainement recherché, avait fini par en faire son deuil. L’histoire de ce dossier retrouvé, M. Izambard l’a racontée dans Vers et Prose en même temps qu’il donnait à cette revue, aujourd’hui disparue, quelques-unes de ces épaves du passé. Son article se terminait par un « à suivre » plein de promesses, mais le second article n’a jamais paru, ni là, ni ailleurs. L’auteur, s’étant ravisé entre temps, réservait cette suite pour une monographie plus complète sur l’existence de Rimbaud à Charleville et à. Douai.

Nous avons prié M. Izambard de reprendre et d’achever pour nous cette monographie, en vue d’une plaquette de luxe, celle que nous présentons aujourd’hui au public, et dont le tirage artistique, limité à dessein, répondra, ce nous semble, au goût des collectionneurs, comme aux desiderata des amis de Rimbaud. Ils y trouveront, en plus de quelques textes déjà publiés mais devenus introuvables en librairie, toute une documentation nouvelle, ne comprenant que de l’inédit : nous disons de l’inédit pur, autre chose et mieux que des raclures de tiroirs. M. Izambard nous y révèle, avec preuves et textes à l’appui, un