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L’ANGELOT

Je marche dans la Malvasinka
en suivant l’allée des enfants,
où dorment Anka ou bien Ninka,
de leur sommeil le plus pesant.

Sur un tertre est agenouillé
— les hauts pavots le cachent presque, —
poussiéreux, l’aile cassée,
un angelot en terre glaise.