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PREMIÈRE PARTIE. — MÉMOIRES PUBLIÉS PAR RIEMANN.

[2] (p. 171). L’énoncé de ce théorème manque de rigueur. Les deux équations traitées séparément comme il est indiqué, les limites d’intégration se rapportant à , donnent

,


et, par conséquent, fournissent en premier lieu par leur somme la formule du texte.

[3] (p. 173). La fonction doit être définie pour les valeurs réelles de qui sont plus grandes que 1 par l’intégrale


où l’on doit prendre le signe supérieur ou bien le signe inférieur, selon que l'intégration est prise relativement à des valeurs complexes dans le sens positif ou bien dans le sens négatif. De là l’on déduit aisément le développement donné par Scheibner (Schlömilch’s Zeitschrift, t. V)

,


qui est valable pour toutes les valeurs de , et présente une discontinuité pour les valeurs réelles négatives (comparer la correspondance entre Gauss et Bessel).

Si l’on poursuit le calcul indiqué par Riemann, on trouve dans la formule au lieu de . Il est très possible que ceci ne soit qu’un lapsus calami, ou une faute d’impression, au lieu de  ; en effet, .

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