Page:Rictus - le Cœur populaire, 1920.djvu/131

Cette page n’a pas encore été corrigée

Et à présent qu’ te v’là ici
comme un chien crevé, eune ordure,
comme un fumier, eun’ pourriture,
avec la crêm’ des criminels,


Qui c’est qui malgré tout vient t’ voir ?
Qui qui t’esscuse et qui t’ pardonne ?
Qui c’est qu’en est la pus punie ?
C’est ta Vieill’, tu sais, ta fidèle,
ta pauv’ vieill’ loqu’ de Vieill’ vois-tu !


. . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Mais j’ bavarde, moi, j’us’ ma salive ;
la puïe cess’ pas, la nuit arrive ;
faut que j’ m’en aill’ moi... il est l’heure,
maint’nant c’est si loin où j’ demeure.


Et pis quoi ! Qu’est-c’ que c’est qu’ ce bruit ?
On croirait de quéqu’un qui s’ plaint...
on jur’rait qu’y a quéqu’un qui pleure...