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le pauv’ mat’las ousqu’on s’ marie
pour pondr’ des môm’s à tour de cul,
qu’on n’ saura pas comment nourrir ;

le pauv’ mat’las à grands carreaux
ousque l’on chiale, ousque l’on crie,
quand qu’on est malade ou blessé ;
et souvent ousqu’on en finit,
quand qu’on a ben crevé sa vie
et qu’on n’est pas tourné rentier…

Badadang boum ! D’zing badadang !

V’là les z’outils, v’là la vaisselle,
les grapeaux roulés, les lampions
pour fêter la Révolution ! !