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Ceux-ci, le fruit de tes rudesses,
tu les laisses livrés aux bêtes ;
on pourrait sur leurs jolies têtes
inscrir’ ces mots : « Chasse gardée » ;

Ouvrier mon frère, Ouvrier.

Pas plus que toi tu n’ leur apprends
à se baigner, à s’étriller,
et tu les laisses croupir dans
la gourm’ la morve et le pipi ;
puis tu déclar’s : « C’est la santé ! »

Ouvrier mon frère, Ouvrier.