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Mais quoi…, ce soir, y n’est rêveur… ;
ce pétard, c’ mouv’ment du faubourg,
ces ruisseaux bleus, ces crottoirs roses,
c’te bris’ fraîch’ su’ sa tronche en sueur,
y sait pas porquoi,… ça l’ dispose
et ça yi grimpe au ciboulot.

— « Gn’y a pas, qu’y s’dit en s’ graffouillant,
gn’y a pas d’erreur, c’est gigolo ;
la Vie, c’est pas pus toc qu’aut’ chose,
seul’ment ça dépend d’ la saison…..
C’est bath à voir, c’te p’tit’ louchette… ;
le Ciel,… il est très… machin-chouette,
de vrai, on croirait d’ la liquette
des gonzess’s qui sont en maison ! »

Et le Prolo, au coin d’ la rue,
boit la senteur du mois d’ Marie ;
y s’ rinc’ l’œil, y tette, y respire,