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Gn’avait des nuqu’s, grass’s et dodues,
Des p’tit’s bergèr’s en camisoles
Dans quoi mazurkaient des tétons
Oui d’vaient êt’ jeun’s, durs et pointus.

Gn’y avait des p’tits pieds, des p’tit’s mains,
Des corsag’s ouverts, d’la chair nue
Et des croupions de p’tit’s morues
Qu’on aurait troussés en cinq sec.

L’Ovréier y r’pense à tout ça
(On peut dir’ presque malgré lui)
Car son Épouse alle est ben moche ;

La pauv’ dondon a forc’ d’êt’ doche
A tous ses trésors cavalés
Et les tétons putôt foutus
Comm’ si mon dieu, sauf vot’ respect,
Qu’all’ se les serait dégueulés.