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Puis v’là l’ bataillon des gonzesses,
Les frangines aussi du turbin,
Qui trottent vite en bavardant,
En s’ gondolant, en chahutant ;

Leur troup’ se crois’, se heurte et s’presse,
Tricot’ des flût’s, tortill’ des fesses
Dans l’air amoureux du Printemps :

Cependant qu’au ciel rebleui
Par l’avers’ tombé’ tout à l’heure,
Au front du soir triste et sévère
Eune Étoile encor solitaire
Tremble comme eune grosse larme
Qui s’rait su’ l’ point d’ déringoler
Su’ tout’s les chieries de la Terre.