Page:Rictus - Doléances, 1900.djvu/78

Cette page n’a pas encore été corrigée

Mais y a des soirs ousqu’y s’arrête
À regarder grouiller l’faubourg
Et pis aussi les alentours.

D’abord, quoiqu’tard y fait cor clair
Et souvent y a eu eune ondée
Qu’était tiède autant que des pleurs ;
À présent les trottoirs mouillés
Reflèt’nt le ciel et ses couleurs
Et les ruisseaux ballad’nt’ du bleu.

V’là donc les frangins du travail
Qui radinent comme un bétail
La gueul’ baissé’, les arpions lourds...

Ah ! puis y a c’ potin de la rue
Fait des embarras d’omnibus,
Des claqu’ments d’ fouets, des roues d’ camions,
Des engueulad’s de collignons !...