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(Pensez qu’ quand on fait mon méquier
On a besoin d’eun’ société.
Quiens... c’est-y avec les clients
Qu’on peut la faire au sentiment ?

Mon p’tit costeau... mon p’tit moelleux !
Ah ! vrai dir’ que j’ l’arr’verrai pus !

J’arr’verrai pus son beau p’tit blair,
Tout’ sa bell’ tit, gueulette aimée
Et ses beaux grands n’œils pas frileux.

J’ façonn’rai pus jamais, jamais
Son beau p’tit corps dodu et frais,
Sa peau d’ poulet... ses p’tits tetons
Pas poilus comm’ ceux des mich’tons

Ah ! tout’ sa p’tit’bidoch’ fignole
Qu’à présent j’ vourais cor baiser...
Son p’tit gui-gui, son p’tit guignol
Avec quoi j’ m’ai tant amusée...