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ECTOPLASMIES 685

lisée d'une petite fille apparut entre les rideaux, Sambor continuant à être dans la chaîne formée par les assistants. Une colonne blanche sembla sortir du plancher et se dirigea vers Sambok. La forme matérialisée (Olia) souleva une table en l'air, et à plusieurs reprises une petite main (d'enfant) toucha les assistants. Dans un autre cas, en présence de M. S... et de M. Bonjunski seule- ment, ce fut une autre forme qui apparut (Friedrich). Pendant longtemps les assistants purent voir Friedrich à côté de Sambor. Friedrich, tout différent de Sambor, comme taille et comme allures, se promena dans la salle avec Sambor. La lumière était assez forte, et tout se passait dans un petit appartement de M. Bonjuiski à Saint-Pétersbourg, le 20 juin 1899; c'est-à-dire en une saison où il n'y a pour ainsi dire pas de nuit. Entre autres phénomènes Friedrich inscrivit quelque chose sur l'intérieur du verre de la montre de M. S...

Chez M. Erfurt, directeur d'une grande imprimerie à Péters- bourg, on prépara uu cône en tôle, avec un bout de papier et un crayon. M. Zabasky et M. Eichwald, ingénieurs, fermèrent le cône avec un couvercle de fer, fixé par des rivets spéciaux. L'objet fut laissé pendant plusieurs jours chez M. Erfurt dans uue chambre où Sambor n'avait pas pénétré. Dans la séance du 8 mars 1902, Sambor déclara que quelque chose avait été écrit. On ouvrit le cône, non sans difficulté, et, après avoir constaté que tout était intact, on trouva les mots écrits sur le papier avec le crayon.

Mad. Youdenitch a communiqué le compte rendu de séances avec Sambor 1 qui ont eu lieu daus la maison de M. Qlchowski. L'obscu- rité était presque complète. On faisait la chaîne de telle sorte que les mains du médium n'étaient jamais libres. Une petite fille, Olia,' apparut à côté de Sambor. On put la voir, la toucher; on l'enteudit parler- Elle était lumineuse, d'une couleur bleue tirant sur le blauc. Elle avait l'air de trembler tout le temps. Les traits de son visage n'offraient rien de défini ; elle disparut peu à peu, prenant l'appa- rence d'un ruban qui tremblait. Dans une chambre voisine, où n'était certainement personne, avait été posée une mandoline, qui se mit à jouer toute seule. On vit cette mandoline, blanche, visible

1. Séances avec Sambor au printemps de 1902, .1. S. P., 19'Ji, XIV, 193.

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