554 MÉTAPSYCHIQUE OBJECTIVE
main gauche; un étui est mis sur mon nez, et je sens des doigts qui me touchent le nez et la figure. Dans la dernière expérience, la plus nette et la plus hrillaute de toutes, il n'y avait que moi, Mad. Gh. R... et Mad. F... J'ai tenu tout le temps (souligné dans mes notes) les deux mains de L..., de sorte que je puis en absolue certi- tude affirmer qu'elle n'a pu rien faire avec ses mains. La chaise de Mad. F... a alors été enlevée, et transportée au milieu de la chambre, puis rendue à Mad. F... J'ai reçu une fleur que j'avais mise à une planche du haut de l'armoire, difficilement abordable à la main, inabordable à la tête. J'ai été touché par quelque chose qui était derrière le rideau, sans pouvoir affirmer que c'était une main. » Il résulte de là que les expériences de télékinésie réussissent très bien avec Linda. Avec elle le contrôle est beaucoup plus facile qu'avec Eusapia; car les mouvements des mains de Linda sont presque nuls, non tumultueux comme ceux de la main d'EusAPiA. Dans les premières expériences la main fluidique que je sentais était froide et rigide; dans la quatrième expérience, elle était chaude, articulée et souple.
Chez une médium A..., observée par J. Maxwell, les mouve- ments d'objet sans contact, en pleine lumière, n'étaient pas très fréquents. Mais, comme ils se produisaient en plein jour, même en présence de J. Maxwell seul, et sans le cortège habituel des séances de spiritisme, ils pouvaient être constatés dans des conditions de contrôle excellent, qui ne laissent pas de place au doute.
Le phénomène que donnait A... était dépourvu de tout mysti- cisme, aussi net et aussi simple qu'un phénomène élémentaire de ..physique physiologique. A... approchait les mains d'un objet quel- conque, essayait de l'attirer, et quelquefois l'objet se déplaçait de quelques centimètres. Étant seul avec A... je l'ai vue attirer et mou- voir un éventail. C'était en plein soleil, par une journée de grande chaleur. Le mouvement n'a pas été intense; mais l'essentiel est qu'il y a eu mouvement.
Avec A..., les raps étaient très nets : parfois, quand elle mettait les mains sur une table, sur une canne, sur un bout de bois quel- conque, on entendait des crépitements et des coups frappés, et on sentait des vibrations.
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