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très lourds, tels que des tables et des chaises, n'était pas rare. Quel- quefois la table était attirée à graude distance. La table eu acajou massif était remuée avec plus de facilité que par les efforts de tous les assistants réunis, et ces efforts étaient également impuissants pour l'empêcher de remuer. Nous avons souvent vainement essayé de paralyser ces mouvements. »
Le D r Elliott Gowes et Mad. Gowes 1 racontent ceci : Une lourde table pesant 50 kilogrammes est sous un lustre éclairé par deux, trois ou quatre becs de gaz, et la lumière est assez forte pour qu'on puisse lire. Après divers mouvements de la table, les personnes présentes s'en écartent en restant à environ 60 centimètres de distance. Aucun contact avec la table, aucun voi- sinage de vêtement, même à une distance de 30 ou 50 centimètres. Alors la table soulève un de ses pieds et le laisse retomber si lour- dement, que le parquet tremble, et que les globes de verre du lustre résonnent. « Si, conclut M. Gowes, ce n'est pas là de la télé- kinésie, nous ne pourrons certainement plus nous fier au témoi- gnage de nos sens. »
C. de Vesmï a vu avec le comte Uo.o Baschiem des phénomènes de téiékinésie, tout à fait nets 2 . « Je n'ai jamais, dit-il, constaté le sou- lèvement ou le déplacement d'un guéridon sans contact en d'aussi bonnes conditions d'observation. Tout le monde, le médium y com- pris, se tient à un mètre au moins de la table. Celle-ci se déplace bien en direction du médium, mais les mouvements de celui-ci ne sont pas synchrones avec ceux du meuble ; un autre jour, dans une séance absolument privée, chez lui, C. de Vesme a vu deux fois de suite sous l'influence des passes magnétiques s'avancer un œillet placé dans un vase de fleurs, s'incliner, se tordre, et même dans un cas se briser, et de Vesme a pu constater qu'il n'y avait pas de fil 3 . »
1. A. S. P., 1893, II, 372.
2. Un clairvoyant, A. S. P., novembre 1915, XXV, 261-263.
3. J'ai eu l'occasion de voir pour phénomènes cryptestliésiques chez moi, avec Maxwell et avec de Vesme, le comte Baschieiu. C'était pendant la guerre. Nulle prémonition n'a été donnée qui mérite d'être retenue ; mais il s'est produit un phénomène singulier, métapsychique, au dire de M. Baschieiu. Tout d'un coup il a porté son mouchoir à ses yeux, et il l'a retiré taché de sang, à peu près 5 grammes de sang, très pur. Ses yeux avaient suinté du sang. Je n'ai pas pu constater cependant d'ecchymose conjonctivale. Je ne formule aucune apprécia-
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