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MONITIOIfS DE MORT 407

Chine, était près du lit do mort. Le rêve fut si intense que le D r Woolgott alla réveiller uu de ses amis pour calmer l'angoisse qui l'étreignait. En arrivant aux docks, M. Woolcott voit son père, qui n'était pas eu deuil, venir à lui, et il se dit : « Tout est bien : mon rêve m'a trompé ». Pourtant le rêve était conforme à la réalité. La mère de M. Woolgott était morte, et son cousin avait assisté à la mort. La coïncidence entre le jour de la mort et le moment du rêve est quelque peu incertaine l .

Mad. Wiokham, étant à Malte, a eu le 13 mars de vives angoisses au sujet de la santé d'un sien ami à Brighton. Elle va dîner eu ville, mais reste triste et inquiète. Rentrant chez elle, pendant qu'elle défait sa coiffure, elle sent une main se poser sur sa tête et sur son cou ; puis, quelque temps après, uue bouche froide et glacée sembla se placer sur sa joue, et elle entendit la voix de son ami qui disait : « Adieu ! adieu ! ». Elle s'endort tout de même, voit son ami entrer dans la chambre. Il était livide. Il l'embrassa et disparut. La date du rêve fut notée par écrit. Quelques jours après, la nouvelle lui arrivait à Malte que son ami était mort à l'heure et au jour de la sensation qu'elle avait éprouvée, le 13 mars, à 10 heures.

Le capitaine Calt 2 en se réveillant brusquement, voit son frère, alors officier eu Crimée (4854) qui le regarde avec affection et tendresse. Le capitaine marche à travers l'apparition : tout de même l'apparition se montre derrière lui avec un peu de sang à la tempe. Inquiet, Calt quitte la chambre et va dans la chambre d'un ami. Le lendemaiu son père lui défend de raconter cette histoire. De fait l'apparition avait eu lieu quelques heures après la mort ûVOliver Calt, tué par une balle à la tempe, à l'assaut du Redan.

M. Bard, jardinier à Hinston 3 , rentre chez lui en passant par le cimetière, et là il voit Mad. Fhévillk, habitant Hinston, personne

1. Hall, tél., tr. ir., 108.

2. A. S. P , 1891, I, 166.

3. A. S. P., 1891, I, 171.

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