MUNITIONS 341
dis pas que je suis ici ». Et il disparut. « J'eus très peur, dit Mad. Pagkt, et j'écrivis la date sur uue feuille de papier, sans en rien dire à personne ». Trois mois plus tard, Miles revint, et raconta à sa sœur qu'il s'était presque noyé dans le port de Melbourne, et qu'on l'avait ramené sans connaissance. Les dates coïncident. Etant donnée la différence de longitude, il y a un retard de 10 heures entre l'accident et l'apparition 1 .
Mad. A. Dudlay, de la Comédie Française, a rapporté divers faits de monitious relatives à la guerre, mais les récits sont trop peu détaillés, et n'ont pas de précision suffisante 2 .
Le major Kobbé éprouve un jour le désir de visiter le cimetière de Green Wood à six milles de New- York. Or jamais il n'allait au cimetière, ni lui, ni personne de sa famille. Le voyage au cimetière est long et difficile. En arrivant au cimetière il y rencontre son père qui y venait pour une exhumation d'un membre de sa famille. La lettre par laquelle son père lui donnait ce rendez-vous inat- tendu ne lui était pas parvenue. M. Kobbé est arrivé exactement à l'heure nécessaire 3 .
Un cas de monition s'est produit dans une séance de Mad. d'Espé- rance 1 . Mais il est très complexe, car il y eut en même temps matérialisation.
Le 3 avril 1890, Mad. d'Espérance, écrit automatiquement en grandes lettres, sans savoir pourquoi : « Svens Stromberg ». Ni Mad. d'Espérance, ni personne autour d'elle ne connaissaient ce nom. Deux mois après, dans une séance spiritique, à laquelle pre- naient part Aksakoff et Boutleroff, il fut dit que Stromberg, néà Jemt- land, était mort le 13 mars dans le Wisconsin. Et en même temps, par une photographie (spirite ?) une figure apparut, (?) et le guide de Mad. d'Espérance dit que cette photographie était celle de Strom-
��1. Hall, tél., tr. fr., 317.
2. Quelques visions véridiques dans le sommeil sur les faits de guerre, A. S. P., 1919, XXIX, 13-16.
3. Hall, tél., trad. fr., 90. S 4.' Light, 1905, 43.
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