STATISTIQUES DES MUNITIONS 3<5
sonnel? Et dans les campagnes, et dans les petites villes? Ou peut dire hardiment qu'il n'y en a pas une sur 100.000. Par conséquent la proportion d'un cent-millionième devient celle d'un dix-mil- lième, ce qui est déjà assez différent.
2. Si au lieu de prendre les cas de télépathie et de monition, qui se rapportent à des événements quelconques, on ne prend que les monitions se rapportant à la mort, c'est, en n'acceptant bien entendu que les cas bien authentiques, avec documents et témoignages à l'appui, 250 cas seulement qu'on aura. Or, sur 250 cas, il y aura eu en soixante ans 750 millionsdemorts, soit, ensupposantquel/10.000» seulement ait pu être touché par l'enquête, 250/75. 000 e , soit 1/300°. Telle paraît devoir être à peu près, parmi les personnes aptes à répondre, la proportion de celles qui ont eu une monition. C'est peu que 1/300°; mais ce n'est plus une quantité négligeable.
3. L'hypothèse d'une coïncidence fortuite devient tout à fait insoutenable quand la monition coïncide exactement, au point de vue du temps, avec l'événement. J... a quitté son ami F... alors que F... n'avait qu'une très légère indisposition. Or, peu après, dans sa chambre, J... voit nettement l'apparition de F... Il demande l'heure à sa femme : « 9 heures moins 12 minutes. — C'est donc à 9 heures moins 12 minutes, dit J..., que F... est mort. Je viens de le voir . » Or F... est mort entre 8 heures 35 et 9 heures du soir. Admettons 8 heures 45 comme moyenne. Nous avons l'exacte concordance de l'heure.
Que J... ait une hallucination dans sa vie, et que cette hallucina- tion concorde exactement avec la mort de F... cela peut presque se calculer. La coïncidence est exacte à quinze minutes près. Par con- séquent pendant vingt ans, pour J..., à raison de 96 quarts d'heure par jour, et de 365 jours par an, cela fait une probabilité de 1/700. 000 e pour que cette coïncidence ait existé l .
N'est-il pas beaucoup plus rationnel de supposer que J. . . , qui n'est ni mystique, ni sujet aux hallucinations, a eu ce jour-là, à cette
1. Par une autre méthode de calcul C. Flammarion (Revue spirile , février 1921,
1 p. 34), est arrivé à une probabilité de o 00 Mn n nfl P°ur le même cas ; mais, que
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ce soit 700 0QU ° U 800 000 000 ' c est tout ^ ^ ^ a même improbabilité morale.
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