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178 MKTAPSYCHIQUE SUBJECTIVE

« père, qui écris. » Quand j'appris cela à ma mère, jusque-là incré- dule, elle s'évanouit. »

Il est à noter que l'écriture automatique du capitaine Burton est tellement fine qu'il faut une loupe pour la lire.

Voici un récit fait à C. de Vesme, récit qui a agi sur lui avec assez de force pour le décider à s'occuper désormais de sciences occultes. Le narrateur était Albert deN... qui en avait été témoin à Rome.

Une nuit, en 1871, la mère de M. de N... tout d'un coup se mit à pousser des cris désespérés. Le jeune Albert de N... et sou père, M. de N..., accoururent. Mad. de N... était par terre, terrorisée, les cheveux en désordre. Elle raconta quelle avait été transportée par les esprits au bas de son lit.

Le lendemain, à 7 heures du matin, on sonne à la porte. C'est le

colonel baron Daviso qui arrive, absolument inconnu de M. et

de Mad. de N... pour demander des nouvelles de ce qui s'était passé.

t ...

On lui avait annonce, dans une séance spintique, que les esprits

allaient jouer un tour à une dame habitant précisément la maison

où était Mad. de N... et le baron Daviso était venu pour vérifier le

fait l .

Un fait de cryptesthésie spiritique, obtenu par les mouvements de la table, a été observé à Cambridge par Hélène Verrall 2 .

Le 29 janvier 1907, à 18 heures, les mots suivants ont été dictés : Felloiv of Royal Society Potter, dead this afternoon 4. 30 Edditor of Physiological Review London 43 Belsize gardens Kensington, married, fixe children.

Le message s'applique bien à l'éminent physiologiste Foster (et non Potter) éditeur du Journal of physiologij, membre delà Société royale, marié, père de cinq enfants, et demeurant à Londres (il y a eu erreur sur l'adresse), Le professeur Foster n'est pas mort le 29 à 16 heures 30, mais dans la nuit du 28 au 29. La nouvelle n'en est arrivée à Cambridge que tard dans la soirée du 29 par les journaux londoniens du soir. D'ailleurs Hélène Verrall et M. Bayfield, qui

1. A. S, P.. 1909, XIX, 109.

2. Journ. S. P. R., mars 1907, 36.

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