Et le vide d’une main preste.
Afin de noyer ta vertu,
Bois d’autant. Siffle sur le reste.
Bois. Les bouteilles sont pareilles
À des tétons au bout pointu.
En les suçant tu t’ensoleilles.
Ton nez fût-il sale et tortu,
Rongé de pleurs, triste, battu
Par les flots d’un destin funeste,
Il devient clair et beau si tu
Bois d’autant. Siffle sur le reste.
ENVOI
Prince, à ce nez rouge et rétu,
S’il a l’air d’un membre immodeste,
D’un gobelet fais un tutu.
Bois d’autant. Siffle sur le reste.