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LES ÎLES D’OR



Ô miroirs dévorés et soûlants,
Ô bûchers dont le feu vous évente,
Ô ténèbre en lumière vivante,
Ô tonnerres muets, éclairs lents,

Ô regards entre amants, tous les mages
Se tairont effarés devant vous,
Regards doux, regards où, regards fous,
Ô tombeaux des plus folles images !