Au su des noires aventures
Dont tout amour est maltraité ?
Plaisirs présents, peines futures.
Est-il vrai, quand la faim nous presse.
Devant le repas apprêté,
Que tout parle à la folle ogresse
De la sage sobriété,
Et que, par les désirs fouetté,
On sent déjà les courbatures
Du prochain réveil hébété ?
Plaisirs présents, peines futures.
ENVOI
Prince, oui, le sort l’a décrété :
Les dégoûts sont fils des bitures.
À printemps joyeux, morne été.
Plaisirs présents, peines futures.