Alors les muffles enchaînés
Se laisseront passer la rêne.
Il faut mener l’ours par le nez.
Ou bien sois fort. Tous ces cocus,
À ta puissance suzeraine,
De leurs femmes, cœurs, seins et culs,
Offriront humblement l’étrenne.
La bassesse contemporaine,
Docile aux coups bien assénés,
A pour sceptre un bâton de frêne.
Il faut mener l’ours par le nez.
ENVOI
Prince, adieu la lyre sereine !
Ronflez, tambours ! Cuivres, sonnez !
La Muse est dompteuse foraine.
Il faut mener l’ours par le nez.