Soit ! Pourvu que l’envie en crève,
Brandis, soldat de Lucifer,
L’orgueil flamboyant comme un glaive.
Ainsi qu’un tas de chiens qu’on fouaille,
Ou que la cendre au vent d’hiver,
Tu verras fuir la valetaille
Des sots qui t’ont pris pour leur pair.
Ces drôles te disaient « mon cher »,
Te tutoyaient d’une voix brève.
Plante-leur donc en pleine chair
L’orgueil flamboyant comme un glaive.
ENVOI
Prince, s’ils viennent, culs à l’air,
Conchier les fleurs de ton rêve,
Prends, pour les torcher d’un éclair,
L’orgueil flamboyant comme un glaive.