Le venin caché se révèle.
Au chat ! au chat, beaux bengalis !
Au chat ! C’est un mange-cervelle.
Ceux que la débauche insensée
Gave de sa truffe en coulis,
Avec la vieille fiancée
Vieillissent tôt, les traits pâlis,
L’haleine en lécheurs d’aillolis,
Les reins ensablés de gravelle.
Au chat, jeunes ensevelis !
Au chat ! C’est un mange-cervelle.
ENVOI
Prince aux voluptueux oublis,
C’est ta fosse toujours nouvelle
Que tu creuses au creux des lits.
Au chat ! C’est un mange-cervelle.