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thermidor

Et respirer l’aurore ainsi que deux oiseaux.
Viens, tes frisons de soie, en dépit des réseaux,
S’envoleront au souffle amoureux de la brise ;
Tu verras au travers, dans l’aube qui s’irise,
Blonds et fins, les crêpons d’un nuage vermeil,
Et tes cheveux seront avec ceux du soleil.