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les caresses

VII


Pourquoi donc t’habiller si matin, ma chérie ?
Pourquoi me dérober si tôt la chair fleurie ?
Non, ne mets pas encor tes seins au cachot noir
De ton corsage ; garde un peu ce long peignoir
Qui moule ton beau corps tout nu sous la dentelle,
Et dont la manche large a comme un frisson d’aile.
Nous irons au jardin boire un coup de printemps,
Mouiller dans les gazons ta traîne aux plis flottants,
Voir les fruits que je mords et les fleurs que tu cueilles,
Nous rafraîchir les yeux dans les yeux vert des feuilles,