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nivôse
Dans mes désirs inapaisés,
Dans mes plus frénétiques fièvres,
Je retrouverai sur mes lèvres
Une goutte de tes baisers.
Et que nul ne s’en émerveille !
Je serai comme ces buveurs
Que le vin suit de ses saveurs
Et qui restent soûls de la veille.
Ils ont beau marcher en plein air,
Boire les brises parfumées,
Leurs yeux sont remplis de fumées
Où flambe encor le vin d’hier.