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brumaire
Chantez ! l’automne s’en va.
Le petit oiseau
Au bout d’un roseau
Ferma son aile et rêva.
Une mit le fruit entre ses lèvres.
Or le fruit gâté donnait les fièvres.
Chantez ! l’automne s’en va.
Sans grain et sans eau,
Au pied du roseau
Le petit oiseau creva.
Pourquoi me mords-tu ? Mais la cruelle
Mange tout le fruit. Tant pis pour elle !