Page:Richepin - Les Caresses, Charpentier, nouv. éd.djvu/208

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
198
les caresses

XXV

indifférence


J’étais tout pantelant encor de ses caresses,
Imprégné de l’odeur subtile de ses tresses,
Parfumé de sa peau, brûlant de ses baisers,
Et les hoquets d’amour, un à un apaisés,
Dans ma gorge râlante avec des plaintes douces
À peine assourdissaient leurs dernières secousses,
Quand elle se leva, calme, l’air somnolent.
Elle ne m’embrassa pas même en s’allant.
Là-bas, près du miroir, sans jouir de ma joie,
Elle remit nonchalammsnt ses bas de soie,