Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
164
les caresses
IX
journée faite
Le temps n’est plus où nous allions courir les champs
Pour voir l’Aube frileuse en sa robe coquette
Au seuil de l’Orient jouer à la raquette
Avec les flocons d’or des nuages changeants.
Le temps n’est plus où nous allions ouïr les chants
Du peuple matineux qui sous les bois caquette.
Midi lui-même est loin. Le soir brun s’empaquette
Dans le manteau doublé de pourpre des couchants.