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les caresses

IX

journée faite


Le temps n’est plus où nous allions courir les champs
Pour voir l’Aube frileuse en sa robe coquette
Au seuil de l’Orient jouer à la raquette
Avec les flocons d’or des nuages changeants.

Le temps n’est plus où nous allions ouïr les chants
Du peuple matineux qui sous les bois caquette.
Midi lui-même est loin. Le soir brun s’empaquette
Dans le manteau doublé de pourpre des couchants.