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la mer

XII

L’HARENG SAUR


Ne rougis pas de ta carcasse,
Toi, vieux, qu’on nomme l’hareng saur.
Garde ce sobriquet cocasse
Comme un trésor.

Laisse rire ces bons apôtres.
Nos beaux messieurs à tralala.
Car tu n’es pas si laid qu’eux autres.
Bien loin de là !

Ils font les fiers avec leur mine.
Mais c’est l’astiquage qui rend
Leur corps aussi blanc qu’une hermine
Et transparent.