Page:Richepin - La Mer, 1894.djvu/132

Cette page a été validée par deux contributeurs.
120
la mer


Largue l’écoute ! Bitte et bosse ! etc

Mais, malgré sa barbe rousse,
Il lui faut du frais, du bon.
Ce n’est qu’au filin des mousses
Qu’elle ouvre son entrepont.

Largue l’écoute ! Bitte et bosse ! etc

Il est noir comme de l’encre,
Le goulot de son bidon,
Et ceux qu’ils y jettent l’ancre
N’en trouvent jamais le fond.

Largue l’écoute ! Bitte et bosse ! etc

Mais elle a vin, cidre et bière,
Et du rhum et du jambon.
Et ceux qui font son affaire
Ont toujours le ventre rond.

Largue l’écoute ! Bitte et bosse ! etc

C’était un simple novice,
Celui qui fit la chanson.
Il avait eu l’artifice
De se raser le menton.

Largue l’écoute ! Bitte et bosse ! etc