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la chanson des gueux


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PROLOGUE FANTAISISTE


Le 9 août 1873, dans la salle de la Tour-d’Auvergne, M. Jean Richepin offrit à la presse et au Paris littéraire une curieuse représentation composée de trois actes en vers : la Duel aux Lanternes, comédie de Paul Arène, l’Étoile, drame d’André Gill et Jean Richepin ; la Ronde de Nuit, comédie d’Ernest d’Hervilly. Les trois pièces furent jouées avec le plus grand succès par le poète lui-même et une troupe de ses amis. Voir les feuilletons dramatiques de l’époque.
(Note de l’éditeur.)



Mesdames et Messieurs, c’est comme un fait exprès :
Rien ne marche. Tantôt nous pensions être prêts.
On avait répété, chacun savait son rôle,
Celui-ci très tragique, et celui-là très drôle.
Au son du piano plaquant de doux accords