, thr.ere.
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Luire, v.n. iwtrt,z„..^r^. ,
El dès qu’un mot pUilant vient Ittire a mcn elprit , ,
T" 1) ’ai point de repos qi’il ne folt en cent. DtfreaitX. ,
t„
,nil>lfn;«/l<ij.LHCtm,lHàd»s.
Ôu-.iiHii!tilicu<lf l’arbr- une branche nouvelle.
Se lève fièrement gr’ (T; , luSjame & belle.
ï>f (T. £/«. à /.♦ Qulnw.ie.
tHm’tire. Lumm. • > i _•«
Mais <-n ma chambre a p"ine ai-)c nCint la /;.7r,.w,
QuM nem’eft plus p-rmis Je fermer la paupure.
Oé^reaux. ■ ^ . ■ -
Confentez qu*: jf paie a cette heure drrnicre
Ce qurt je dis dci lors que )-• vis la lumière.
Midtmi’fc’JiT)tf.artei.
lumière. Terme <i’^JÎri»'<">- C’eft une petite fente qu on
fait dans les arneaiix ou pinnules , qui fervent aux obfer-
vati<ir,j matkc.Tiitiq jes , & qui admettent un petit rai-n de
lumière. C’eft l’endroit piroù l’on regarde 1 ob).t. ÙiU.tu,
Lumimer. C’eft le nom qu’otj donne aux Mirguillisrs dans
la coûiunie d’Auvergne.
Lune,/./, .lu».:.
Il faut nous fig’.aler par quelque decouveite.
P.-ur moi Caiis me flarer , j’en si dé).-» fait une ,
Et j’ai vu clairement des hommes dan» la tw»».
Molière, fctnm.fuv.
lune. Menjii. Mon(i;urde la Monnoie s’eft feividecetteex-
preirion dans ’on Ode à Monfcigneur le Dauphin , fut la
prife de Philisbourg.
A pîins le prit- on en la cinquième tunt ,
Et vou?> Piitice,cn moins d’une .
Vous l’avez emporté. Mr.ie U Min»,
fiulolr prendre lalune a-teclei dsnti.
Et poiir lier des mots fi mal s’entt’accordans ,
Prendre dans ce jardin lal«««avcc les dsnti. I>ipr.
Taire ur. treu à U lune. C’eft s’cchapet furtivement. Clancu-
lùm ali’.re. » , , , n ■ n-
.4bokr comre la lune , cvi a U lune. C eft invefliver con-
tre Àci perfonnes a.ifqujllcs on ne pc Jt nuire. Oi/ttitra-
realUiuenife potenikrem. . , r i
Vnftftge deplcinc-lune. On le dit deceiUl quia la taco large
& vrollîr’re. Horimds fades. ^ . ^ ,. , .^
LUNEL , /»’. Terme de Btafin. Qii! fc dit de quatre croil-
lans apointez . comme s’iisfoiinoieni ui.e lofc dt. quatre
fcui’la.’i t«n«/<4rfver/*.
LUNETTEi. Se dirparantiphrafc, lors qu’on cleve un mur
qui ôie la vue d’une maifon. [ Cette niaifon avoit vcue Cur
toute la campagne ; mais le voifin K ♦ » ♦ en élevant Ion
bâtiment, lui a ^!o; ne des lunttiej.]
On dit proveibialcment à un homme qui le trompe en re-
cardant quelque thofe. Vrcnix v« tunettei. On dit aufl]
ya:liinbcJMn7,àpiner tumtlei.
l’uSiULE ,// Terme de Céomitrie. P.an termine par lei cir-
conférences de deux cercles qui fc touchent en dedans. On
donne le même nom aux fatcllitcs de Jupiter & de Saturne.
LuPERCALEi,// Fctes du Dieu Pan quifo cclcbtoientà
Rome.aumoù deFcTiiet. LMfermlia.
LU L Y
LuiERMÏ,//. Plantequi fertpour la noufriturf d« befti;
aux, & qui les ei.graiftc -beaucoup. On la fauche jufqu’à
fix ioii ranncc. Mtdna.
LU5TRATI0N,//. Sacrifices. Expiations. Cérémonits des-
Paiçns pour purifier u:ie ville , un chaiiip , une armée, &Ct
Lujlratio.
Ll)5TRE. Splendor.
Souvenez-vous pourtant que ma famille iMudre,
De l’afTilbrce au fceau ne tire point Ton Itiflrt. .
Déprt/iiije,S.tiire lo.
LuJIreHr ,/ m. Celui qui donne le luflre à quelque éttffi».
SerkxreJlhcenciKiiaior. [ Un /<</?rt«r de fcu.’Utes, de cha--
peaux ■ &C. J
Litjireux, eufe , Ad]. Qji a beaucoup de luftte. î^itlJui. [ Lo-
f.uin eA plus ix/ir^Mx que Içs autrei ctot’ïs. Ce mot tk.-
douteux.
LvJTH,/ot Cyihars. ,
ic fuis h Dieu dîi vers , bel e’prit né ,
lais les vers ii’étoiept point les chaimej de la belle.
Je fai joiier du luth , ancrez. B.igatellr ,
te/itih ne pouvoir rien fu» ce coeur obftiné. foiuen. 1
iMthie.f-f. Epithcte qu’on donne à la mandors ; lorfqu’el-
le a plus de quatre rangs de cordes, & qu’elle apioche plus
prés du lui h.
LUTlN,/w. Ur^a.
Mon cheval eft cravate, &Iefolet lepmfe.
Si l’on s’en rapurte à ks crins ,
Qui pendent juiiju’à terre , & font mclés & fin5;
JelaifTe toutefois à chaïun facroiauce.
Sur le panfement des lurini.
.^iéi H^^nier,yoUgc de Munich.
Luiiner. C’eft faire le lutin, f 11 ne fait que tempêter , Se que
lutlncr toute la nuit. J Câ vcibe u’eft en ufage que dani le
familier.
Lutrin , /. m. Pluieus.
Ils marchent dtoit au choeur d’un pas audacieux ,
Et bien-tôt le /ujr;;; fc fait voir s leurs yeux.
Dépr. Lutrin, dup. 4.
Luxe,/"). /..««».
Dieu veut- il qu’on e’talc un luxe fi profane ?
Oui, lors qu’a l’rta.’er rôrre rang nous condanne.D’/r.
Uijcnr’uux , eufe , adj. Liùiiiinofni.
Ces ii.-v:(.es , ce.< héros , à voix Ittitirismfi.
DcpreMtx.
LuZI.M , fm. Terme de Mxrine. Efpéce de menus cordagH
quilcryentà faire des cnilécUuies. l’unicHln:.
L Y.
LYNCH R.IUS ,/»». Pierre que les anciens croient être fo#
mée de l’urine du Linx ^rvaguiée , mais ij^ii eft plutôt une
pierre cou.muiie en pinfieur- iieux, grade comme l«dr>igf,
i5c qui «ft aflez abondante pioche de Cacn. lyncurins.
Lysimachie, s. f. Plante, qui selon Pline, tire son nom du Roi Lisimachus, parce qu’il fut le premier qui la mit en usage. On l’apelle autrement, Corneille. LjiJStuKbM,