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•f

I râper comme un fourd. C’eft à dire, fraper fort. ] Soarâr.it , / m. Celui qui entend avec peine lors qu’on lui parle. [ C’eft un fourdaut. ] - Sourd eli ne , / /. Sorte de mufette afl~ez agréa- ble qui eft à plufieurs chalumeaux, &qui n’eft en ufage qu’en Italie. [ Jouer de la fourdeline.] Voiez Merfenne, l. s .

  • Sourdement, adv. D’une manière fourde &

qu’on a peine à entendre. Secrètement. [ Ils p.irloient entre eux lourdement. Ablancourt.

  • Ellesne travaillent plus que lourdement & a-

vec toute la prudence des enrans du ficelé, Yatru, phidotéiC] Scjde’pensiere ,/ /. C’cftlaReligieufequi aide à la dépenfiereôc qui eft audeflous de la depen- lîere. [Faire une fouJépenficre.] Sourdine,// La fourdinc eft faite d’un mor- ceau de bois qu’on poulie dans le pavillon de la trompette afin que le bouchant en partie, on afoi- blitîc le fon de la trompette. On fe f rt de hfour- dinez la guerre lors qu’on veut dclogerfans que l’ennemi entende le fon de la trompette. [ Délo- ger à la fourdine. Merf.l. ;.] Sourdine. Terme de Lutter. C’eft un inftrument de mufique à cordes qui repréfenteun luth, ou un violon, mais qui n’ena ni larofeni les ouïes, & quifeitfeulement pour jouer du luth ou du vio- lon d’une manière fourde 6c obfcure Sx . qui ne foit pas beaucoup entendue. [Voila une belle four- dine de luth , ou de violon. J Sourdine, Terme de Violon. C’eft une manière de petite plaque d’aigenr, ou d’autre chofe, qu’on plie en arc & qu’on met fur le chevalet de l’inftiu ment pour empêcher qu’il ne refonne fort. [ A- chetterune fourdine d’argent chez un orfèvre. ]

  • A U fourdine , adv. Secrètement, & fans bruit.

[D. loger à la fourdine. ]

Sourdre, v. n. Ce mot se dit proprement en parlant de eaux & veut dire sortir de terre, ou de quelque rocher, ou autre pareil endroit. Le verbe sourdre n’a que peu de temps usitez. Voici ceux que j’ai trouvez dans les bons Auteurs.

[Il y a une autre foret d’Hamon au milieu de laquelle sourd une fontaine. Vau. Quin. l. 4 c. 7.]

[* Caton disoit qu’en frapant du pic contre terre il en feroit sourdre des légions. Ablancourt, Apo.]

Sourefectoriere, s. f. Religieuse qui est sous la Refectoriere.

Souriceau, s. m. Une petite fouris. [ Un fouriceau tout jeune ôcqui n’avoitrien veu. La Fontaine, Fables, l. 6. ] Souricière, f. f. Sorte de machine oùily a nnpetit piège pour atraper les rats & les fouris en y met- tantcju lquefnandife afin de les atirer. [Ilya chrz îeslaiettiers de Pans plufieurs fortes defou- ricieres, il y a desfouricietesà bâton, des fouricie-’ res à fil, & des fouricieres à trape. Tendre une fou- riciere. Cette founciereeftbonneony prend tous les jours des fouris. ] Sourire, f. » • le fo*ri,je fouriois. Je fourbi. II. Parties sou. 39; J’ai fo/tri, je fourirai. Que je (ourie. Je fourif- fe > je fourirois , fiuriant. Faira quelque fburi- re. [ Ils fe mirent àfourire. Ils fourioient ôc fe moquoient de lui fans qu’il s’en aperçût.] fi Fleurs qui femblent fourire aux cieux. Voiture* Yoefits. Sourire, f. m . Le fouris d’une perfonne. [Elle au» fourire charmant. ] Souris , f . m . Ccft.lefourire d’une perfonne. [Je ne lui voi rien de raifonnableque la taille Ôc le fou- ris. AbUncotrt, Luc. Fane un fouris amouieux à un Amant. Scaron. ] Souris , f . f . Sorte de petit animal qui eft ordinai- rement de couleur de cendre, qui a l’ouïe fubiile, qui vit de froment, de légumes , de pain- & de chair. Ls fouris a de l’averïion poui la bcllet e, le chatôc l’éprevier. La lotuis ronge tout ce qu’elle tt ouve quand elle n’a point d’eau. Ilyadesfou- ris domeftiques, i] y en a des fauv-sges ôc des acati- ques. Souris , f. f. Ce mot fediten parlant de chevaux. C’eft un cartilage qui eft dans les nazèaux du che- val qui le fait ébrouer, C’eft à dire, qui le contraint défaire un ceitain reniflement à la faveur duquel il tâche defedcb2rafler de cecartilage qu’il adans fesnafeaux & qu’on aycWe une fouw. •f Sournois ,fourncife. Sornois, fornoife , adj. L’un & l’autre fcdit, mais fournobs ôcfoumoijè font les rriotsd’ufaop, & ils lignifient mélancoli- que, rêveur , qui a l’humeur lombre ôc tiifte. [ 11 eftfournois,el!eeftfournoife.] Sournois ,f m. Celui qui a l’humeur fombre ôc ré- veufe. [Unfournoisne plaît jamais guère.] Soumoife, f. f Celle qui a l’humeur l’ombre, mé- lancolique &i éveu fe. [C’^&unc fournoife, ] Sous. Prépofition qui régit i’acufimf. [Il eft fous la table.] Sous. Cette prcpofition étant immédiatement pré- cédée d’une autre , n’eft pas en ufage , maisen fa place on emploie la prcpofition defous. Ainir on ne dira pas. [Ilnefaitquefortir^/o^* l’ailede la mère, mais il nefaitquefbrtir dedeffom l’aile de la mère.] Vau.Rem.] Som. Cette prépofition fe met fouvent au lieu de la prepcfition/ïT/fr. [Sous un habit de rieurs la Nimphe qucj’a- dore L’autre jour aparvt Ci brillante en ces lieux. Voiture , Yoef.es . ] Sous. Prépofition qui fe met pour dans. [ Ils don- nèrent fousefpcran.ee d’un grand fuccés. AbUn- court, Ar. La. C’eft adiré, dans l’cfpérance d’un grand fuccés.] Sousacrïct ain ,/ *»• C’eft celui qui aide le Sacnflain&quien l’abfencedu Sactiftain afoiB delaSacriftie. [EtreSoufacriftain. ] Souscribe, f. m . Terme de Chartreux. C’eft le Sou Sccrctaire du Général qui ne met prefque que ledeiïùsdes lettres.] Soufcription. Voiez pha-bat. Soufcrtre , v . a Je fouferi , je foufirivois. J’ai Ddd 1 fouferit.