Myl. L. Si vous êtes si folle, écrivez : ma chere Miss Byron…
Myl. G. Ma chere Miss Byron… Après.
Myl. L. Que les réflexions de cette étrange Charlotte ne vous chagrinent point…
Myl. G. Fort bien, Caroline ; ne vous chagrinent point….
Myl. L. Chaque jour a sa malice, qui lui suffit.
Myl. G. Très-bien observé. Termes de l’Écriture, je crois ; qui lui suffit.
Myl. L. Jamais il n’y eut de créature telle que vous, Charlotte.
Myl. G. Telle que vous, Charlotte.
Myl. L. Quoi ? Cela est écrit aussi ! Vous auriez pu vous en dispenser, quoique rien ne soit plus vrai.
Myl. G. Plus vrai. Ensuite ?
Myl. L. Quelle folie !
Myl. G. Quelle folie…
Myl. L. Soyez donc sérieuse. Je parle à Henriette. Clémentine ne peut changer de résolution, puisque ses objections subsistent toujours. Son amour pour mon Frere…
Myl. G. Doucement, ma Sœur. C’est trop à la fois. Son amour pour mon Frere…
Myl. L. Sur lequel est fondé la crainte qu’elle a de ne pouvoir adhérer à sa Religion, si…
Myl. G. C’est trop, vous dis-je. Comment voulez-vous que ma tête folle retienne une si longue phrase ? à sa Religion…
Myl. L. Si elle devient sa Femme…