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Histoire

re, de celui qui vous aime comme son propre cœur, qui honore tout ce qui porte votre nom, & qui ne cessera jamais d’être avec ces sentimens, votre &c.

Charles Grandisson.

LETTRE XCII.

Madame Reves à Miss Byron.

5 Septembre.

Ô chere Cousine ! c’est à présent que je suis sûre de vous voir la plus heureuse des Femmes. Le Chevalier Grandisson nous fit hier une visite : avec quelle joie nous l’avons reçu, M. Reves & moi ! Il n’y avoit pas une heure que nous étions informés de son retour par un billet de Mylady G… Il nous dit qu’il étoit obligé, par des affaires pressantes qui le forçoient d’aller à Windsham & dans Hampshire, mais qu’il ne pouvoit partir sans nous avoir vus, & sans apprendre de nous l’état de votre santé, dont on lui avoit fait une fâcheuse peinture. Nous lui répondîmes qu’elle n’étoit pas réguliérement bonne, mais que nous n’avons rien qui pût nous faire craindre du danger. Il parla de vous avec tant de respect & de tendresse ! ô chere Henriette ! je suis sûre, & M. Reves ne l’est pas moins, qu’il vous aime chére-